person holding white kitten with flowers necklace in exposition féline

Les expositions LOOF

Les expositions LOOF ont pour but de présenter son chat à un juge afin d’obtenir des points en fonction des qualités du chat permettant de recevoir des titres. L’éleveur peut ainsi s’assurer que son chat est un bon représentant de sa race, ce qui très utile lorsque le chat est un reproducteur. La participation à des expositions permet également d’obtenir des prix, et surtout de faire des rencontres. Les certificats d’aptitudes (titres ou points) LOOF Sont concernés par les certificats d’aptitudes, les chats adultes entiers ou stérilisés de plus de 10 mois inscrits à un livre généalogique (le LOOF pour la France par exemple). Le but est d’obtention de diplôme de champion. Une fois le diplôme obtenu, il pourra figurer sur le pedigree. Le certificat d’aptitude est attribué en fonction du standard de la race Il existe deux cursus, le cursus national et le cursus international. Cursus national LOOF Etape Titre Nombre de jugement Nombre de juges différents 1 Champion 3 CAC (93 points sur 100) 2 2 Double champion 3 CACIB (95 points sur 100) 3 3 Triple champion 4 CAGCI (96 points sur 100) 3 4 Quadruple champion 5 CACE (97 points sur 100) 4 5 Suprême champion 5 CAGCE (98 points sur 100) 5 CAC : certificat d’aptitude au championnat ; CACIB : certificat d’aptitude au championnat international de beauté ; CAGCI : Certificat d’aptitude au grand championnat international (de beauté) ; CACE : Certificat d’aptitude au championnat d’Europe ;CAGCE : Certificat d’aptitude au grand championnat d’Europe. Pour les chats neutres, le parcours est identique mais les titres sont appelés Premior et pas Champion. Cursus international LOOF Etape Titre Nombre de jugements Nombre de juges différents Nombre de jugements en France nécessaire Nombre de jugements à l’étranger nécessaire 1 Champion 3 CAC (93 points sur 100) 2 1 – 2 Champion international 3 CACIB (95 points sur 100) 3 1 1 3 Grand champion international 4 CAGCI (96 points sur 100) 3 1 1 4 Champion d’Europe 5 CACE (97 points sur 100) 4 1 2 5 Grand champion d’Europe 5 CAGCE (98 points sur 100) 5 1 3 (dans 2 pays différents) Tout comme dans le parcours national, les chats neutres ont un parcours identique mais les titres sont appelés Premior et pas Champion. Il ne faut pas se fier au seul jugement d’un juge un jour donné, le juge comme le chat peut être dans un bon jour comme dans un mauvais. Les résultats obtenus peuvent être parfois décevants mais il ne faut pas abandonner pour autant. Ce type de jugement n’est pas totalement objectif, le fait qu’il soit émis par un être humain le rend subjectif même si la formation suivie par les juges permet de diminuer la part de subjectivité. Les prix en exposition LOOF Le “Prix Spécial” Le « Prix Special » est attribué par un juge à un chat pour qui il a eu un coup de cœur. Le “Best Variété” Le « Best Variété » est attribué au meilleur chat de la race par couleur tout âge et tout sexe confondu. Il se peut, s’il n’y a pas assez de chat par couleur, que toutes les couleurs soient regroupées. Ce prix est attribué par le juge qui a jugé les différents chats de la catégorie lors du certificat d’aptitude. Le “Best in Show” Le « Best in Show » est attribué au meilleur chat par sexe (femelle/femelle neutre/mâle/mâle neutre), par tranche d’âge (3-6 mois/6-10 mois/adulte) et par catégorie (poil court/poil mi-long/poil long), ce qui donne au maximum 24 catégories. La nomination au « Best in Show » est fait par le juge qui a jugé le chat lors du certificat d’aptitude, premier jugement. Une fois nominé, les chats sont présentés ensemble par catégorie, sexe et âge à tous les juges pour un second jugement. Les juges choisiront les gagnants du Best in Show grâce à un vote. Ces gagnants sont d’office candidat pour le « Best of Best » Le “Best of Best” Le « Best of best » est désigné par les juges dans chaque catégorie (poil court/poil mi-long/poil long), c’est donc le meilleur chat de sa catégorie, sexe et âge confondus. Le “Best Suprême” Le « Best Suprême » peut être désigné par les juges, c’est le meilleur chat de toute l’exposition toutes catégories confondues. Les rencontres en exposotion La participation à des exposition permet de rencontrer de personne ayant la même passion pour les chats, des éleveurs ou des particuliers, ayant les mêmes races ou d’autres races. Il est possible aussi parfois de découvrir des races en réalité. Il est vrai que dans certaines expositions la bonne ambiance n’est pas au rendez-vous à cause de personnes ou groupes n’ayant pour but que de gagner des prix. Mais lorsque l’on va en exposition avec de le but de passer une bonne journée, rencontrer des passionnés et ne pas se soucier des résultats obtenus, les rencontres n’en sont que meilleures. Qui peut faire des expositions avec son chat ? Toutes personnes possédant un chat de race ou non, peut participer à des expositions. En effet, bien que plutôt réservé aux chats de races (c’est-à-dire aux chats possédant un pedigree), les chats de maison peuvent aussi y participer à condition qu’ils soient stérilisés s’ils ont plus de 10 mois. C’est alors le caractère, l’état et le « look » du chat qui est jugé, ils sont alors classés du 1er au dernier. Il n’y a pas que des éleveurs qui participent aux expositions, des particuliers aussi. Le chat peut être entier ou stérilisé, ils concourront alors dans 2 catégories différentes. Tous les chats peuvent participer à une exposition, le plus important est que ce soit quelque chose qui ne le stresse pas trop, voire même qu’ils apprécient. Comment se déroule une journée en exposition ? Avant l’exposition LOOF Dans les jours suivant votre inscription à une exposition, vous recevez un document par mail avec les informations concernant votre chat, qui sont à valider auprès du club organisateur, ainsi que le numéro attribué au chat lors de l’exposition. Quelques jours avant l’exposition, vous allez recevoir par mail le catalogue de l’exposition. Ce catalogue est

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gray tabby cat lying on white string lights

Les pouvoirs des chats

Les chats ont des pouvoirs que vous ne soupçonnez pas. Vénéré par les Egyptiens, familiers des sorcières, les chats ont toujours eu une place de choix dans l’Histoire. Une raison serait peut-être leurs extraordinaires pouvoirs ! Les pouvoirs apaisant du chat Qui n’a jamais envié un chat dormant tranquillement au coin du feu sur un fauteuil moelleux et douillé au milieu de la journée alors que tout le monde s’affaire autour de lui. Lui, rien ne peut le perturber lorsqu’il explore les tréfonds de son monde intérieur. Il passe ses journées et ses nuits à dormir paisiblement, sans que quoi que ce soit ne puisse le déranger. Le monde pourrait s’écrouler autour de lui que ça ne le réveillerait pas. Le chat a la capacité d’apaiser quiconque le regarde ou le caresse. Sa douceur, celle de son pelage, mais aussi celle de son attitude, est réconfortante pour toutes les personnes qui ont la chance de partager leur vie avec un chat. Sa sérénité est contagieuse, lorsqu’un chat se pose sur vous, vous n’avez plus envie de bouger, juste rester là et profiter de ce moment. Lorsque les ronronnements se font entendre, c’est le moment de se détendre et lâcher prise. Ces moments peuvent être si courts qu’il est important d’en profiter pleinement chaque instant.  Les pouvoirs thérapeutiques du chat La ronronthérapie Grâce à sa simple présence mais aussi par son ronronnement, le chat nous aide à nous sentir mieux, à mieux dormir mais aussi à diminuer la douleur. Le ronronnement est une vibration produite par le chat dont on ne connait pas encore l’origine, peut-être le larynx et le diaphragme mais rien de sûr. Ce qui est sûr c’est que la fréquence vibratoire émise est basse, entre 20 et 140 Hz.  Notre peau, comme celle des chats, est munie de récepteurs sensorielles, les corpuscules de Pacini, ils captent les vibrations des ronronnements. Tout comme chez le chat, le ronronnement peut déclencher dans notre cerveau une production d’hormones : L’endorphine (hormone ayant des propriétés similaires à la morphine, diminution de la douleur, sensation de bien-être et relaxation), L’ocytocine (hormone de l’attachement et du plaisir), La dopamine (hormone du plaisir), La sérotonine (hormone améliorant la qualité du sommeil et de l’humeur)  Mais aussi une production de neuropeptides, protéines intervenant dans la régulation du sommeil, de l’éveil, des émotions, de la douleur, de la récompense, de l’apprentissage et de la mémoire. Les bienfaits de la ronronthérapie Ces hormones et neuropepetides participent à diminuer le taux d’adrénaline et donc à se relaxer et à diminuer le stress, agissant ainsi comme un antidépresseur. Ou encore ils ralentissent le rythme cardiaque et respiratoire permettant une détente musculaire. Mais la ronronthérapie a bien plus de vertus, elle aide à la réparation de nos tissus (muscles, tendons, articulations, os). D’ailleurs, les basses fréquences sont utilisées en kinésithérapie pour consolider les fractures, pour soulager les tendinites et l’arthrose.  On peut noter que les propriétaires de chats ont moins de risque de faire de l’hypertension ou d’avoir des problèmes cardiovasculaires, probablement grâce aux ronronnements de leurs félins préférés. Les chats ont aussi un autre impact sur notre santé : la diminution du taux de cholestérol.  Les contacts quotidiens avec un chat améliorent également le système immunitaire et diminue les risques d’allergie ou d’asthme pour les enfants avec un grand terrain allergique. Les pouvoirs de guérison du chat Les chats ont un 6e sens et une capacité à sentir les phéromones avec leur organe voméronasal. Grâce à cela, ils sont capables de ressentir et sentir lorsqu’il y a un changement physiologique ou psychologique chez les humains qu’ils côtoient (maladies, grossesses, dépression, ou encore fin de vie proche). Cela se traduit par un changement de comportement vis-à-vis de la personne concernée. Lorsque l’on observe un peu, ils arrivent même à nous dire d’où vient le problème, à quel endroit il se situe. Il a été prouvé que certaines maladies telles que le cancer mais aussi le diabète ont une odeur particulière qui n’est pas détectée par le nez humains mais peut l’être par le chien, le chat. Ces compagnons de vie peuvent détecter les phéromones associées à ces maladies. L’animal est le miroir de l’homme, il arrive souvent qu’un humain et son chat souffrent de la même maladie. On peut expliquer cela par un lien fort qui unit les deux compagnons de vie. Parfois, le chat se sacrifie pour son humain en « prenant » la pathologie, dont ce dernier devrait être atteint, pour le protéger. Dans ces cas-là, l’humain est en bonne santé mais le chat est malade. Ce pouvoir extraordinaire qu’à le chat de nous protéger en portant nos difficultés, nos maux, nos douleurs, nos maladies et en prenant sur eux ce qui est dangereux, ou trop difficile à porter existe grâce à l’amour. L’amour que vous portez à votre chat mais aussi l’amour inconditionnel qu’il vous porte. Ces alertes que nos animaux nous donnent, sont à prendre au sérieux. Trouver ce qui ne va pas chez nous, c’est trouver la cause de leurs maux et donc les aider à aller mieux.  Les pouvoirs de protection du chat Lorsque votre chat dort, ne pensez pas qu’il ne fait rien, bien au contraire, il travaille à l’équilibrage des énergies de votre maison. Par l’attitude de votre petit compagnon, vous pouvez connaitre l’état vibratoire de votre maison (l’état du flux d’énergie de la maison). Si votre chat est paisible, votre maison est saine, au contraire, si votre chat est nerveux, la maison est probablement « nocive » (chargée en énergie négative). Qu’est-ce que le Qi ou flux énergétique ? Le flux énergétique ou Qi/Chi/Tchi selon les régions, est un courant électro-magnétique qui régit toutes les particules de l’univers qu’elles soient vivantes ou non. Ce flux circule dans notre corps mais aussi dans celui de nos animaux et se propage autour de nous. L’harmonie dépend de ce flux, qui lorsqu’il rencontre un « obstacle » (pensée négatives, maladies, stress, etc. pour les être vivant, ou désordre, saleté, couleurs, etc. pour la maison) se décharge en énergie positive et se charge

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La domestication du chat

Une domestication bien plus ancienne qu’on ne le pense Dans un premier temps, nous allons définir ce qu’est la domestication : la domestication d’une espèce animale ou végétale est l’acquisition, la transformation ou la perte de caractères morphologiques, physiologiques ou comportementaux héréditaires ou nouveaux, au contact de l’homme, que ce soit suite à une interaction prolongée ou un contrôle voire une sélection délibérée de la part des communautés humaines. La domestication animale ou végétale a permis le développement des sociétés humaines, grâce au développement de l’agriculture qui a permis la sédentarisation. La domestication des animaux a commencé au début du Néolithique soit 10 000 ans avant J.C. Il a été pensé pendant longtemps que la première civilisation à avoir vécu en compagnie des chats étaient les Egyptiens, il y a 3 600 ans. Des découvertes archéologiques et des études généalogiques, ont permis de montrer que la domestication du chat remonte plutôt à 10 000 ans, au moment de l’apparition de l’agriculture dans le Croissant fertile. Il est fort probable que les humains aient accueillis les chats car ils chassaient les rongeurs, permettant ainsi de protéger les récoltes de céréales. En effet, la souris commune, Mus musculus domesticus, s’est développée avec l’apparition des stockages de grains, elle a probablement participé au développement des félins si proche de l’homme. Il est possible que les humains, pour récompenser les chats, leurs donnèrent de la nourriture, les encourageants ainsi à rester proche. Il est aussi possible que les détritus accumulés aux abords des villes, apportant une alimentation facilement décelable par les chats peu habiles à dénicher de la nourriture, les aient encouragés à se rapprocher des hommes. La sélection naturelle a ainsi favorisé les félins capables de cohabiter avec les hommes, de se nourrir de leurs restes alimentaires et de souris. De plus, certaines caractéristiques morphologiques du chat telles que ses grands yeux, sa petite tête, son front haut et arrondi lui ont permis de se faire adopter par les humains car ils étaient mignons et attachants. Certains en auraient pris chez eux pour les élever, ce qui est la première étape de l’apprivoisement. L’apprivoisement, début de la domestication Il est peu probable que l’apprivoisement ait été rapide. En effet, les chats n’étant pas isolés de la population sauvage, ils pouvaient facilement se croiser avec des individus sauvages ralentissant l’apprivoisement qui a probablement duré des milliers d’années. Ce croisement régulier avec des individus sauvages a probablement contribué aux faibles différences génétiques entre les chats sauvages et les chats domestiques. Il existe très peu de traces de cette domestication, une sépulture d’un homme de sexe inconnu avec un chat de huit mois retrouvé sur l’Ile de Chypre à Shillourokambos datant d’environ 7 500 ans avant J.C. a été découverte en 2004 par Jean Guilaine, prouve le lien privilégié qu’entretenaient les hommes avec les chats. En effet, dans cette tombe, les deux corps se font face, le squelette du chat est plus grand que celui d’autres congénères montrant qu’il devait être bien nourri. En 2013, des ossements de chat au côté d’ossement de rongeurs datant d’il y a plus de 5 300 ans ont été découvert sur le site archéologique de Quan­hu­cun, dans le Hunand en Chine montrant que ces félins se nourrissaient des rongeurs. Le premier témoignage de domestication du chat a aussi été trouvé en Israël, il s’agit d’une statuette de chat en ivoire, ce qui laisse à penser que la présence du chat dans les maisons et villages du Proche-Orient était courante. Des peintures Egyptienne datant de – 1500 à – 1000 avant J.C. seraient la première preuve de domestication totale du chat (l’illustration la plus ancienne prouvant cette domestication), elles représentent des chats sous des chaises, avec parfois un collier ou une laisse, qui s’alimentent dans des bols ou avec des restes. Le fait que ces illustrations soient nombreuses, montrent que le chat est un membre à part entière de foyers Egyptien de l’époque. Les Egyptiennes ne sont donc pas les premiers à avoir domestiqué le chat mais ils ont grandement participé à la dissémination du chat domestique dans le monde entier. Les chats étaient vénérés par les Egyptiens, qui en ont fait une divinité, Bastet (la déesse à tête de chat), il y a 2 900 ans. A Bubastis, la ville dédiée à la déesse Bastet, les chats y étaient sacrifiés, momifiés et enterrés en grand nombre. Le grand nombre de momies retrouvé en Egypte montre que c’est le premier peuple à avoir élevé des chats. Propagation des chats dans le reste du monde La première vague de propagation des chats eu lieux il y a 6 500 ans lorsque les chats peuplant le Croissant Fertile sont arrivés en Europe. Des fossiles de chat du Proche-Orient datant de 4 000 ans à 6 000 ans ont été découvert dans des grottes du haut plateau de Cracovie-Częstochowa dans le sud de la Pologne. Ce qu’on ne sait pas encore, c’est si le chat à suivie les agriculteurs ou si ceux sont les humains qui les ont emmenés avec eux. Pendant des siècles, l’exportation des chats Egyptien étaient interdit, néanmoins, le chat à tout de même réussi à arriver jusqu’en Grèce il y a 2 500 ans. Les mesures Egyptiennes étaient donc plutôt inefficace, en effet, pour lutter contre les rats sur les bateaux transportant des céréales entre Alexandrie et l’Empire Romain, des chats ont étaient embarqué. La seconde vague de propagation des chats a commencé 500 ans av. J.C., les chats Egyptien sont introduits chez les Grecs et les Romains et même bien plus loin, ils colonisent les villes portuaires, puis continuent de se propager à travers les différents pays. En étendant leur empire il y a 2 100 ans, les Romains emportèrent leurs chats qui se sont ainsi disséminés dans le Nord de la France et l’actuel Royaume Uni. Au Moyen-Âge, les chats du Proche-Orient et d’Egypte migrent au niveau des côtes Vikings de la mer Baltique, du Golfe persique mais aussi dans les Balkans. Après les chats Egyptiens, ce sont les chats d’Anatolie qui sont en vogue. Les

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Du chat sauvage au chat domestique

Qui est l’ancêtre du chat domestique ? Toutes les races de chats descendent d’une seule espèce, le chat sauvage, felis silvestris, présent dans le monde entier. Une étude a montré que la majorité des chats domestiques sont les descendants d’une sous-espèce de felis silvestris originaire du Proche-Orient : felis silvestris lybica. Il existe plusieurs sous-espèces du chat sauvage felis silvestris : felis silvestris silvestris, le chat sauvage d’Europe ou chat forestier qui peuple un vaste territoire allant de l’Europe continentale jusqu’à la Turquie ; felis silvestris ornata, le chat sauvage d’Asie ou chat orné qui peuple l’Asie du sud-ouest ; felis silvestris bieti, le chat des montagnes chinoise ou chat du Biet qui peuple la Chine ; felis silvestris cafra, le chat sauvage d’Afrique australe peuple l’Afrique du Sud ; felis silvestris lybica, le chat sauvage d’Afrique ou chat ganté qui peuple le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. On peut même aller plus loin en disant que notre chat domestique est issu de 5 femelles de l’espèce Felis silvestris lybica. En effet, une étude de 2007 dirigée par Carlos Driscoll, du laboratoire de diversité génétique du National Cancer Institute aux États-Unis, a conclu cela après avoir récolté l’ADN de 979 chats aux quatre coins du monte et l’avoir comparé l’ADN de centaines de chats domestiques. Felis silvestris lybica, le chat ganté Le chat sauvage d’Afrique est la seule sous-espèce de chat sauvage ayant été domestiquée car, le chat sauvage d’Europe et le chat des montagnes chinoise ne tolèrent pas la présence des humains. Les chats sauvages d’Afrique australe ou d’Asie du sud-ouest auraient aussi pu être domestiqués mais le chat sauvage d’Afrique peuplait déjà le Proche-Orient lorsque les hommes y ont développé l’Agriculture. Les chats qui descendaient de felis silvestris lybica ont suivi les hommes lorsqu’ils migraient vers de nouvelles régions. Si ces chats domestiqués du Proche-Orient n’étaient pas arrivés en Afrique et dans le reste de l’Asie, les chats sauvages indigènes auraient probablement été domestiqués lors du développement de la civilisation dans ces zones. Il est difficile de savoir combien de temps a été nécessaire pour l’apprivoisement de ce chat. Bien que ressemblant à nos chats domestiques, le chat ganté a les pattes un peu plus longues, des oreilles plus grandes, des anneaux sur la queue et des coussinets noirs, il est aussi un peu plus petit pouvant peser entre 2,4 kg et 6,4kg. Ce chat, tout comme les chats harets (chat domestique retourné à l’état sauvage ou semi-sauvage) qui peuplent nos villes et nos campagnes, peut vivre en groupement avec ses congénères et même cohabiter avec les humains. Le chat ganté à une alimentation opportuniste, il se nourrit des petits animaux qu’il trouve autour de lui : rongeurs, lapins, lièvres, oiseaux, etc. Felis silvestris lybica aime vivre dans un environnement très chaud, il peuple donc une grande partie de l’Afrique excepté le Sahara et les forets tropical humide, le Moyen-Orient ainsi que l’Inde et l’Asie centrale. Très bon grimpeur, il monte aux arbres en cas de menaces. Quelques différences au niveau de l’ADN Notre chat domestique ne serait que semi-domestiqué. L’ADN d’une espèce peut dévoiler son état de domestication. La comparaison entre l’ADN de chats domestiques et l’ADN des chats sauvages montre que les différences sont assez faibles. Par exemple, la principale différence entre les chats sauvages et les chats domestiques, concerne les gênes du comportement liés à la mémoire, à la peur et à la recherche de récompenses. Ce dernier comportement est considéré comme étant l’un des plus important dans le processus de domestication. L’hypothèse émise est que le chat à qui les humains apportaient des récompenses sous forme de nourriture lorsqu’il restait autour des villages pour éviter les invasions de rongeurs, a ainsi été incité à rester proche des humains. Quant aux humains, ils préféraient que les chats soient dociles. En 2007, l’Institut national de recherche sur le génome humain a débuté un projet de séquençage du génome du chat afin d’étudier leurs maladies héréditaires, « L’analyse comparative du génome du chat domestique révèle des signatures génétiques sous-jacentes à la biologie et à la domestication féline ». C’est le génome d’une chatte Abyssin nommée Cinnamone qui a servie de référence à cette étude. Ce chat a été choisi car il avait une maladie oculaire dégénératives que les chercheurs souhaitaient étudier mais aussi car il été possible de retracer sa lignée sur plusieurs générations. Dans le but de mieux comprendre les caractéristiques de la domestication, les chercheurs ont séquencé le génome de chats de race pure. La couleur, la texture, le motif du pelage mais aussi la structure du visage et la docilité du chat font parties des caractéristiques de leur domestication. Ils ont aussi étudié le génome d’autres mammifères tel sque le tigre, le chien, l’humain et la vache. Les différences trouvées dans le génome de ces chats participent à expliquer pourquoi les chats sont presque exclusivement carnivores ou encore comment leur vision et odorat diffèrent de celles d’autres animaux comme le chien par exemple. Les chats étant des carnivores, leurs repas sont riches en viande et en graisse, ils ont besoins d’enzyme (codée par des gènes) pour dégrader efficacement les graisses. Les chercheurs ont découvert chez le chat, le tigre et d’autres carnivores, des gènes particuliers servant au métabolisme de graisse, ces gènes changeants plus rapidement, ne peuvent pas être expliqués par le hasard. Ces changements rapides montrent que la présence de ces gènes donne un avantage aux carnivores consommant uniquement des protéines animales. Les humains et les vaches qui ont une alimentation plus variée n’ayant pas besoin de ce type d’amélioration, ne présente pas de telles modifications au niveau de ces mêmes gènes. Le chat ayant peu besoin de son odorat pour chasser, contrairement au chien, présente moins de gène responsable de l’odorat que ce dernier. Par contre, ils ont trouvé plus de gènes servant à l’identification des phéromones, permettant au chat de surveiller son environnement social et notamment de trouver individus de sexe opposé. L’ouïe des chats est aussi meilleure que celle de la plupart des carnivores, ils sont notamment capables

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Chat sibérien

Le Chat des Forêts Sibériennes

Le Sibérien aussi appelé Chat des Forêts de Sibérie ou Chat des Forêts Sibériennes, encore parfois appelé Moscow semi-longhair ou Russian Longhair est un grand chat puissant venu de Russie. Il peuple la Russie depuis des centaines voire des milliers d’années. La variété colorpoint est appelé Neva Masquerade. La petite histoire du Chat des Forêts de Sibérie Selon la légende, le Sibérien serait issu des chats sauvages de la forêt de la Taiga. Au Moyen-âge, il gardait les monastères de Sibérie. Mais contrairement au Norvégien qui est le personnage principal de nombreuses légendes, le Sibérien est le protagoniste d’un faible nombre de légendes sur lesquelles on trouve bien peu d’informations. L’origine du Sibérien Le Chat des Forêts de Sibérie, est une race indigène très ancienne, la première référence littéraire connue date des environs de l’an 1000. Il serait arrivé en Russie grâce à des routes commerciales telles que la route des Varègues (les Vickings) aux Iles Grecques qui reliait la Scandinavie à l’Empire Byzantin ou encore par la route de la soie qui reliait l’Asie à l’Europe. Néanmoins, pour l’instant, l’exactitude de son origine n’a pas encore été déterminée. Le chat Sibérien dont les ancêtres venaient probablement d’Asie Mineure, sont certainement communs à d’autres races tel que l’Angora ou le Persan. Ces chats venus d’Asie Mineure se sont probablement croisés avec des chats des steppes et des forêts, pour donner le Sibérien. Le croisement de chat domestique avec le chat sauvage local (felis sylvestris) des Mont Oural, des monts du Caucase et des plateaux de Sibérie serait donc à l’origine du Sibérien. D’ailleurs, les actuels chats sauvages de Transcaucasie (felis sylvestris caucasica, cf. photo ci-dessous) ont l’apparence de nos Sibériens. Il se pourrait même que la mutation « poils-long » de toutes les races aient pour origines les chats Russes. La reconnaissance de la race Dans les années 1870, lors des premières expositions félines, le Sibérien est représenté. Notamment en 1884 à l’exposition féline se déroulant au Madison Square Garden à New York. En 1889 Harrison Weir (1824-1906, éleveur félin, peintre, illustrateur et écrivain anglais, organisateur de la première exposition féline en 1871 au Crystal Palace) fait référence à ce majestueux chat qu’est le Sibérien dans son livre « Our cats and all about them », on peut y lire qu’« il diffère de l’Angora et du Persan à bien des égards. Il était plus grand dans le corps et avait des pattes plus courtes. La crinière ou collerette était très grande, longue et dense, et plutôt de texture laineuse, avec des poils grossiers parmi elle […] Les yeux étaient grands et proéminents, […], les oreilles grandes en comparaison, avec de petites touffes, pleines de longs poils laineux, les membres gros et courts, la queue étant très différente, car courte, très laineuse et épaisse couverte de poils de même longueur depuis la base jusqu’à la pointe. » En 1898, c’est John Jennings qui y fait référence dans son livre « Domestic and fancy cat ». C’est en 1900 dans le livre « Concerning cats » d’Helen Winslow (1851-1938, éditrice, rédactrice, journaliste et auteur américaine) que l’on peut voir la première photo d’un Sibérien. Pour mettre un terme à la période où la possession d’un animal de compagnie était interdite en Russie, la création de la race devint indispensable et notamment pour entrer dans le monde de la félinotechnie internationale. Le premier standard du Chat des Forêts de Sibérie fut créé par le Kotofey Cat Club de Moscou en utilisant 2 chats comme modèle : Mars et Roman. Ils font notamment partis des chats ayant servi à la fondation de la race, on peut donc le retrouver dans les pedigrees de nombreux Sibériens. Jusque dans les années 1990, le Chat de Sibérie était considéré comme un chat de ferme, robuste et agile. Apprécié par les paysans russes pour ses compétences de dératiseur mais aussi de chat de garde (il grogne lorsqu’il est confronté à un intrus). C’est donc en 1990 que le Sibérien fut reconnu par la SFF (Fédération soviétique de félinologie) et peu de temps après la WCF. Il est reconnu officiellement en 1997 par les instances internationales. Le standard Faisant partie du groupe des « Grands chats naturels », comme le Maine Coon, le Norvégien ou le Turc de Van, le Sibérien se distingue par sa tête courte et large au contour arrondi en forme de trapèze inversé. Il a des pommettes, ni saillantes, ni proéminentes. Son crane est large et plutôt plat. Son front est large et légèrement arrondi, la ligne entre le front et le nez est légèrement concave. Le nez est plutôt court et plat. Son museau est rond et fort, sans pinch. Le menton n’est pas proéminant. Les moustaches doivent être longues et épaisses. Avec de grands yeux presque ronds, bien espacés et implantés légèrement en biais, les oreilles sont de taille moyenne, large à la base et légèrement pointées vers l’avant. Leur extrémité est arrondie, l’intérieur est empli de poils abondants, idéalement, elles sont surmontées de plumets. Le Sibérien est un chat puissant avec une encolure courte mais musclée, son corps est massif, lourd et musclé, en tonneau, un arrière train solide, lui permettant de sauter exceptionnellement haut. Sa croissance se termine assez tard, entre 3 et 5 ans. Le Chat de Sibérie a des pattes de hauteur moyenne, robustes, musclées avec une puissante ossature lui permettant de soutenir son corps. Il a de grands pieds ronds avec des touffes de poils interdigitales. La queue du Chat des Forêts Sibérienne est épaisse à la base avec un bout arrondi, elle n’est pas très longue. La fourrure du Sibérien est mi-longue à longue composée d’un poil de garde, un poil de jarre et un sous-poils. Les poils sont brillants et imperméables. En été le sous-poil est court, et plus dense, long et épais en hiver. Sur les pattes, les poils restent courts. L’hiver le pelage est plus long avec une toison, un jabot, une collerette, une culotte et une queue bien fournies. Leur poil épais est conçu pour résister à des conditions climatiques extrêmes. Le comportement

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Prendre soin de son chat au quotidien

Lorsqu’ils arrivent chez vous, nos chatons sont parfaitement propres, ils savent se servir de la litière, ils savent faire leurs toilettes, etc. Il est néanmoins possible et recommander de l’aider notamment en le brossant, lui nettoyant ses dents, et en vérifiant régulièrement l’état de ses yeux, son nez et ses oreilles. Le brossage Bien que l’entretien de la fourrure du Norvégien et du Sibérien soit assez facile, la plupart du temps, un brossage régulier permet d’enlever une grande partie de poils morts. En effet, lorsqu’il se lèche, le chat ingère ses poils morts, ce qui peut provoquer la formation de boules de poils dans son estomac, entrainant des vomissement et perturbation digestive jusqu’à des occlusions intestinales). Cependant, il pourra arriver que votre chat régurgite quelques petites boules de poils malgré un brossage régulier, c’est tout à fait normal et n’a rien à voir avec un problème d’alimentation. Dès ses premiers jours chez vous, même si votre chaton n’en a pas besoin, prenez l’habitude de le brosser souvent, quelques minutes suffisent, afin de l’habituer en douceur et de faire ce moment partagé, un moment agréable qu’il aura plaisir à recevoir. Il existe différents types de brosse et de peigne, il est pratique d’en avoir de plusieurs sortes afin d’utiliser l’outil que préfère votre chat, ainsi que le mieux adapté à ses besoins en fonction des saisons. Pour plus d’efficacité, il ne faut pas oublier de brosser à rebrousse-poil pour décoller les poils morts. Le bain Le bain n’est pas indispensable pour votre chat. Cependant, si vous décidez de le baigner, il faut être particulièrement doux, calme et sur de vous. Que ce soit les Sibériens ou les Norvégiens, ce sont des races de chats qui aiment particulièrement l’eau, mais cela varie d’un individu à l’autre. Bien qu’ils aiment souvent jouer à l’eau, se retrouver entièrement mouillé ne leur plait pas vraiment. Vous devrez donc habituer votre chat progressivement sans le brusquer. Et surtout, il faut utiliser un shampoing spécifique pour les chats, ceux pour humains (même pour bébés) ou pour les autres animaux ne sont absolument pas adaptés aux chats et vous risqueriez de faire pire que mieux. Les griffes Pour éviter que votre chaton ne fasse trop de dégâts avec ses griffes, il est possible d’en tailler les pointes avec une pince spécifique. Il faut couper la partie blanche sans jamais entamer la partie rose triangulaire (partie vivante et sensible de la griffe). En cas d’incertitude, demandez à votre vétérinaire de vous montrer comment procéder. Le nettoyage des yeux, du nez et des oreilles Des petites impuretés ou sécrétions au bord des yeux, du nez ou dans les oreilles apparaissent parfois chez les chats. Il est nécessaire de les retirer afin d’éviter des risques d’infection. Nettoyez doucement à l’aide d’une compresse ou d’un coton à démaquiller imprégner de sérum physiologique ou d’une lotion spécifique achetée chez le vétérinaire. En cas d’écoulement important, consultez votre vétérinaire. Le nettoyage des dents Il est important de procéder au brossage des dents de votre chat quotidiennement. Cela permet d’éviter ou en tous cas de limiter la formation de tartre et donc l’apparition de gingivite ou autre problèmes buccaux-dentaires. Pour cela, utilisez une brosse à dent « baby gum 0-2 ans » et du dentifrice enzymatique pour chien et chat au goût de volaille par exemple. All Posts Nutrition Conseils 4 mois, l’âge idéal pour le sevrage des chatons 28 août 2023/ Légalement, il est possible de sevrer les chatons à 8 semaines, mais pour leurs bons développement, il vaut mieux attendre… Read More Prendre soin de son chat au quotidien 6 décembre 2022/ Prendre soin de son chat au quotidien Lorsqu’ils arrivent chez vous, nos chatons sont parfaitement propres, ils savent se servir… Read More Le chat, un carnivore strict 10 novembre 2022/ Le chat est un carnivore strict ou obligatoire, c’est à dire que son régime alimentaire doit être majoritairement composé de… Read More Comment éduquer son chaton ? 7 novembre 2022/ Lorsque vous adoptez un chaton; assurez vous qu’il soit déjà bien sociabilisés. Il devrait être manipulé par des personnes diverses… Read More Load More End of Content.

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Le chat, un carnivore strict

Le chat est un carnivore strict ou obligatoire, c’est à dire que son régime alimentaire doit être majoritairement composé de viande de muscle, d’abats et d’os charnus, accompagné d’un peu de fibres (légumes, fruits, etc.) comme ce qu’il pourrait trouver dans la nature en chassant des proies. Une bonne alimentation pour un chat en bonne santé… L’alimentation est ce qu’il y a de plus important pour rester en bonne santé. Pour cela, il est important d’avoir une alimentation saine, de bonne qualité et adaptée au régime alimentaire de l’animal. Le chat étant un carnivore strict le nourrir avec un régime végétarien relève de la maltraitance animale qui entraine des problèmes de santé et réduit considérablement l’espérance de vie du chat. Une mauvaise alimentation surcharge l’organisme en toxine que l’animal aura du mal à éliminer. Cela risque au bout d’un certain temps d’occasionner des problèmes de santé. Il est possible de détoxifier l’organisme de l’animal en faisant appel notamment à un naturopathe animalier. Vers une alimentation naturelle Les propriétaires de chats (et de chiens) sont de plus en plus préoccupés par le bien-être et la santé de leurs petits compagnons. Ils délaissent donc de plus en plus les aliments industriels pour se tourner vers une alimentation naturelle. Les aliments industriels sont composés de matières premières plutôt douteuses (il est extrêmement compliqué d’obtenir la liste des ingrédients qui les composent, les industries du petfood n’ont pas l’obligation de l’indiquer sur leur emballage qui sont souvent mensonger) et sont complétés avec beaucoup d’additifs rendant souvent nos animaux accros à ce type d’alimentation. De plus, tous ces additifs sont très mauvais pour leur santé. Sans parler du fait que ce type d’alimentation, notamment la consommation de croquettes, entraine des problèmes de santé sur le long terme, tels que des problèmes au niveau des reins, des problèmes urinaires, etc. Ayant connaissance de tous les problèmes encourus par la consommation de croquette, décriée dans de nombreux ouvrages écrits par des vétérinaires nutritionnistes ou généralistes dont les constats sont alarmants, les propriétaires de chiens et de chats commencent à cuisiner pour leurs animaux de compagnie afin de leur garantir une meilleure santé sur le long-terme. Quelques recommandations : Le chat doit toujours avoir de l’eau propre et fraiche à disposition. Le chat doit manger plusieurs fois dans la journée en petite quantité. En fonction de l’aliment que vous aurez choisi, vous devrez lui remplir sa gamelle plusieurs fois par jour afin que l’aliment ne reste pas trop longtemps à l’air libre (ration à base de viande crue, cuite ou pâtée) pour éviter le dévelloppement de bactéries et qu’elle ne s’oxyde ; ou vous la remplirez quand elle est vide (croquettes). Normalement le chat doit manger à volonté, il ne doit pas être rationné, excepté s’il a tendance à prendre du poids (il faudrait dans ce cas adapter son alimentation en choisissant des aliments moins riches afin de pouvoir le laisser manger à volonté). Le Norvégien comme le Sibérien ont une croissance tardive (jusqu’à 3 ans environ), il est donc important de leur laisser une alimentation adaptée aux chatons en croissance (type kitten) aussi longtemps que possible (maximum jusqu’à 3 ans) et ne surtout pas lui donner d’aliments adultes avant 12-18 mois. Lui faire des cures de probiotiques régulières (peu importe son type d’alimentation) permet à son microbiote intestinal d’être toujours en bonne santé et efficace. Il ne faut pas hésiter à varier les probiotiques (FortiFlora®, FloraComplexe, Entéromicro®, Yudigest®, Levure de bière vivante, Actimel®, Yaourt nature type Activia®, Kefir de lait, etc.) afin de proposer différentes souches de bactéries. Les différents types d’alimentation : Le BARF/Raw Feeding est l’alimentation la plus naturelle pour le chat, les rations sont composées de viande de muscle, d’abats, d’os charnus et de fibres. L’idéal étant d’adapter la ration au besoin de l’animal en demandant à un vétérinaire nutritionniste, un nutritionniste/diététicien animalier ou un naturopathe animalier de créer une ration équilibrée à son animal. Il existe aussi des barquettes toutes prêtes qui permettent d’avoir des rations équilibrées pour nourrir sainement son chat. Le coût mensuel de ce type d’alimentation est d’environ 35 à 55 € pour un chat de 7 kg adulte. La Ration ménagère est composée de viande crue ou cuite, de légumes, éventuellement de féculent, d’huile et d’un composé minéral et vitaminique. Elle doit être exclusivement élaborée par un professionnel afin qu’elle soit bien équilibrée. Pâtée de bonne qualité, il est important que le chat mange une alimentation humide (dont le BARF et la ration ménagère fait partie) afin de préserver notamment la santé de leurs reins. En effet, les chats sont des animaux originaires du désert, ils ne sont donc pas habitués à consommer de l’eau excepté celle qu’ils trouvent dans leur alimentation. Il faut faire extrêmement attention au choix que l’on fait de pâtée, elle doit être exclusivement composée de viande, abats, et d’un peu de légumes, les céréales et féculents sont à proscrire totalement (cela traduit de la mauvaise qualité d’aliment). Le coût mensuel de ce type d’alimentation est d’environ 70 € pour un chat de 7 kg adulte. La ration mixte, est une ration composé d’humide (viande crue, ration ménagère, pâtée) et d’aliment sec (croquette). Pour une ration mixte équilibré, il vaut mieux se faire accompagner par un professionnel. Les croquettes sont à proscrire de l’alimentation du chat, elles occasionnent de nombreux problèmes de santé. Je vous invite à lire Toxic Croquette du Dr Jutta Ziegler. Le coût mensuel de ce type d’alimentation est d’environ 25 € (pour des croquettes de qualités) pour un chat de 7 kg adulte. Professionnel pouvant conseiller sur l’alimentation du chat : Vétérinaire nutritionniste : Ils ont suivi une formation spécifique sur la nutrition et l’alimentation du chien et du chat, ils ont les capacités d’établir des rations alimentaires équilibrées notamment en cas de problèmes de santé. Contrairement aux vétérinaires nutritionnistes, les vétérinaires généralistes ou autres spécialistes n’ont suivi qu’une formation très sommaire en nutrition et alimentation et ne sont généralement pas capables de prescrire une autre alimentation que des croquettes ou pâtées soi-disant

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Comment éduquer son chaton ?

Lorsque vous adoptez un chaton; assurez vous qu’il soit déjà bien sociabilisés. Il devrait être manipulé par des personnes diverses et été familiarisé avec les bruits de la vie quotidienne. Si cela a été fait correctement, l’intégration dans son nouvel environnement doit donc se faire facilement. Pour le bénéfice du chaton et dans le but de conserver cet avantage, il est souhaitable de continuer à lui offrir une vie riche et variée en termes d’actions, de rencontres et de découvertes. A son arrivée chez vous, votre chaton a déjà reçu l’essentiel de son éducation auprès de sa mère et sa fratrie. La part la plus importante de son apprentissage à déjà été accomplie par sa mère, qui sait parfaitement se faire comprendre et respecter. C’est maintenant à vous de prendre le relais pour lui apprendre les règles de vie au sein de sa nouvelle demeure. En adoptant un chaton, vous devez être conscient que vous ne pourrez pas lui imposer trop de contraintes. Sa nature ne le prédispose pas à recevoir une éducation stricte comme celle que l’on pourrait donner à un chien. Il est important de rester ferme, persévérant et doux si vous souhaitez éduquer correctement votre chaton. Vous n’obtiendrez rien par la force avec votre chat. Les chats sont dotés d’une grande sensibilité et d’une excellente mémoire : si vous êtes trop brusque avec lui, vous perdrez sa confiance et vous n’arriverez plus à rien avec lui, sans compter que plus aucun échange ou complicité ne sera possible. Il faut tout d’abord que vous soyez clair et logique dans vos décisions concernant ce qui est autorisé ou ce qui ne l’est pas. Ce qui est permis ne pourra pas devenir interdit et tout manque de clarté risquerait de créer la confusion chez votre chaton. Il est aussi très important que les règles soient connues de tous les membres de la famille et qu’il n’y ait pas un membre qui autorise quelque chose et un autre qui l’interdise. Lorsque votre chaton a un comportement indésirable, il faut intervenir immédiatement. Prononcer un « non » ferme, sans crier et posez-le plus loin si nécessaire. Il faut être déterminé et sûr de vous, il le percevra à votre ton et à votre attitude. De la même manière, il pourra déceler votre manque de conviction ou votre absence d’énergie à le faire obéir. Dans tous les cas, il tentera de recommencer plusieurs fois et il faudra réintervenir systématiquement avec beaucoup de calme et de patience jusqu’à ce que le comportement indésirable cesse. Si ses bêtises vous font rire, vous risquez de ne plus pouvoir les corriger, il comprendra que vous n’êtes pas vraiment mécontent. Il ne faut surtout pas gronder un chat qui a fait une bêtise derrière votre dos, le chat ne comprend une réprimande que dans l’instant où il agit. Après, c’est trop tard. Il est inutile de lui montrer ce que vous lui reprochez : il comprendra que vous n’êtes pas content, mais pas que c’est de sa faute et qu’il ne doit pas recommencer. Ce n’est pas un enfant et son intelligence ne fonctionne pas comme celle des humains. Vous risqueriez de créer la confusion dans son esprit et obtenir des comportements opposés à ceux que vous souhaitez. Attention ! Il ne faut surtout pas punir un chat en le privant d’eau, de nourriture, en lui infligeant des violences physiques, etc. cela s’apparente à de la maltraitance animale et est passible de 750 € d’amende, jusqu’à 7 500 € d’amende et 6 mois de prison en cas de décès de l’animal. Les chats sont sensibles aux encouragements et aux félicitations, alors n’hésitez surtout pas à le complimenter. Si votre chaton mord ou griffe vos mains pour jouer, vous devez lui apprendre qu’il ne doit pas agir ainsi. Ne bougez pas, cela l’excite davantage, mais faites plutôt un bruit sec tel qu’un claquement de main, ou des doigts, ce qui devrait arrêter net son mouvement. Puis détourner son attention à l’aide d’un jouet avec lequel il peut se défouler. Certains comportements inadaptés à la maison sont en fait très naturels pour lui, tel que faire ses griffes sur les meubles, des tissus, etc. Dans ce cas, retirer le doucement, amenez-le à son griffoir et encouragez-le en le félicitant quand il l’utilise. Si des problèmes persistent, il peut toujours être intéressant de faire appel à un comportementaliste félin et/ou à un communicant animal afin de comprendre et adapter son environnement.  Qu’est-ce qu’un comportementaliste félin ? Le comportementaliste félin est un comportementaliste animalier spécialisé dans le comportement du chat (qui est totalement différent de celui du chien). Il n’est pas vétérinaire bien qu’il existe des vétérinaires comportementalistes, très utile en cas de gros troubles du comportement. Le comportementaliste félin connait parfaitement les besoins et les problèmes comportementaux du chat et sait les décrypter pour trouver des solutions adaptées. Généralement le comportementaliste se rend au domicile du client afin d’observer l’environnement où évolue le chat, détecter l’origine du problème, et proposer des solutions concrètes adpatées au chat, à ses propriétaires et à son environnement afin de résoudre le problème. Qu’est-ce qu’un communicant animalier ? Depuis quelques années, la communication animale est de plus en plus plébiscitée par les propriétaires d’animaux, afin de pouvoir communiquer avec ceux-ci, les écouter et comprendre leurs besoins. C’est une pratique ancestrale oubliée à cause de l’évolution de notre culture. Les communicants animales peuvent utiliser différents canaux pour entrer en communications avec les animaux (claire-voyance, claire-audience, claire-sentience, télépathie, etc.) dans le but de leurs redonner la parole. La communication animale aide à mieux vivre avec son animal, à comprendre ses besoins, ses envies, ses émotions, etc. Ici, à la chatterie, je fais souvent appel à une communicante animal lorsque je n’arrive plus à comprendre l’un de mes animaux où à me faire comprendre. Cela fonctionne très bien, nous avons déjà solutionné des problèmes uniquement grâce à cela. Selon-moi, avant de faire appel à un comportementaliste félin, il faudrait utiliser la communication animale afin d’être sûr de l’origine du problème et demander les solutions adaptées au

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L’arrivée d’un nouveau chaton à la maison

Le voyage Lorsque vous allez chercher votre chaton, apporter une caisse de transport garnie d’un petit coussin et d’une serviette absorbante en cas de petit accident dû au stress. Si vous avez beaucoup de route n’hésitez pas à prendre une petite gamelle d’eau et à lui en proposer lorsque vous ferez des pauses au cours du trajet. La caisse de transport est indispensable pour la sécurité de tous notamment en cas d’accident (l’idéal étant de l’attacher avec une ceinture de sécurité pour ne pas qu’elle risque de traverser le pare-brise) mais aussi pour éviter un accident. En effet, un chat qui se promène dans l’habitacle risquerait de déconcentrer le conducteur, de se cacher sous les pédales, etc. Par ailleurs, le chaton assimilera sa caisse à un cocon dans lequel il se sentira protégé et rassuré. Un peu avant le départ du chaton, l’idéal est de lui administrer quelques gouttes de Rescue® Pets, un composé de Fleurs de Bach qui permettra au chaton de surmonter l’épreuve que sera le trajet jusqu’à sa nouvelle maison, et de le détendre un peu. Les débuts à la maison A l’arrivée à la maison, il ne faut pas précipiter les choses. Calme, patience et douceur sont de rigueur. Votre chaton est probablement inquiet, il ne faut surtout pas le brusquer. Déposez la caisse de transport dans un endroit calme et ouvrez-lui la porte afin qu’il en sorte à son rythme et explore son nouveau territoire tranquillement. Eviter de vouloir lui montrer tout trop vite et que trop de monde se précipite sur lui avec excitation. Lorsqu’il sera sorti de sa caisse de transport et aura commencé à découvrir sa nouvelle maison, montrez-lui calmement sa litière et posez-le doucement dedans. Il n’aura pas forcément besoin de l’utiliser tout de suite, ce n’est pas grave, il saura la retrouver quand il en aura besoin. Montrez-lui sa gamelle d’eau et sa gamelle de nourriture et enfin son coin pour se reposer. Le Norvégien est un chat plutôt curieux, il voudra découvrir le nouvel espace dans lequel il va évoluer, suivez-le en lui parlant doucement et en le caressant de temps en temps. Faites attention à ce que personne, notamment les enfants trop petits parfois un peu brusque, le malmène. Ne le prenez pas dans vos bras toutes les 5 minutes, et lorsqu’il se sera endormi ne le réveillez pas pour le câliner. Par contre, s’il demande à être caressé, à se poser sur vous ou à jouer répondez favorablement à ses demandes de contact. La première nuit risque d’être plus ou moins éprouvante pour le chaton notamment s’il doit rester seul, mais il s’y habituera au bout de quelques jours. Il vous est tout à fait possible de le laisser dormir avec vous, mais vous ne pourrez plus le lui interdire par la suite. Ne le faite donc pas sans y avoir réfléchi au préalable. Stress = baisse du système immunitaire ! Lorsqu’un chaton arrive dans un nouvel environnement, il est un peu stressé au départ, ce qui provoque une baisse du système immunitaire. Son nouvel environnement sera composé de microbes différents de celui de la chatterie. Il sera donc plus vulnérable aux maladies. Il est conseillé d’aider son système immunitaire en le stimulant 15 jours par mois pendant environ 6 mois, le temps pour le chaton d’être vraiment à l’aise chez vous et de se sentir chez lui. Il existe plusieurs produits que vous pouvez alterner, Munisan, Stimunvet (à ne pas donner avant les 6 mois du chaton), Immune Supp, etc. demander à votre vétérinaire, il pourra certainement vous en conseiller d’autres. L’entente avec d’autres animaux La bonne question à se poser avant l’adoption d’un nouveau chaton, est de savoir si les animaux que vous avez déjà seront prêts à accepter le nouveau venu. Le chaton que nous vous sera confié pourra certainement s’entendre avec d’autres animaux mais cela nécessitera tout de même quelques jours à quelques semaines d’adaptation. Il est important que le chaton ait la possibilité de se mettre « en sécurité » s’il est effrayé ou inquiet, d’où l’importance de lui avoir aménagé un refuge en hauteur. Le chaton pourra d’autant plus s’intégrer s’il se sent en sécurité et libre de s’exposer au contact des autres animaux quand il le souhaite et sans jamais y être forcé. Il faut laisser faire les choses au rythme de tous, avec confiance et patience et de n’intervenir qu’en cas de véritable agressivité de la part des uns ou des autres. L’idéal étant tout de même de laisser le chaton s’habituer à vous et à une partie de son nouvel environnement en étant mis en quarantaine. Cela lui permettra de s’habituer au nouveau microbisme dans lequel il va évoluer et de s’habituer à vous. La quarantaine devrait se faire dans une pièce où vous passer un certain temps dans la journée afin qu’il ne soit pas seul trop longtemps. Lorsqu’il sera bien habitué à vous, vous pourrez le laisser explorer le reste de la maison et rentrer en contact avec vos autres animaux, d’abord 15 min, puis 30 min, 1 heure, 2 heures, etc. en augmentant progressivement les temps de contact. 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